Ce film documentaire est l’histoire des Italiens pendant le confinement. Tout commence en Chine, dans la ville de Wuhan d’où le coronavirus s'est propagé.

Différentes personnes parlent de leurs expériences durant le confinement: un infirmier des soins intensifs à l’hôpital, un coursier à vélo, une femme de 103 ans, deux petits garçons...

Un homme raconte qu’il a embrassé sa mère « par erreur » et la colère qu’il ressent à l’idée de la façon dont ce virus a bouleversé nos vies. Nous sommes le onze mars 2020 et le Premier ministre Giuseppe Conte annonce de nouvelles restrictions contre la propagation du virus COVID-19.

Durant la pandémie de Covid-19 chacun trouve une manière de surmonter l'isolement et la solitude...

Une enseignante en DAD (enseignement en distanciel) parle de Leopardi à ses élèves, mais ces derniers ne semblent pas enthousiastes. Deux danseurs tentent de se débrouiller chez eux en continuant à s’entraîner dans leur salon.

Le seul aspect positif du confinement pour les personnes qui ont continué à se rendre au travail a été l'absence totale de circulation dans les rues et les transports publics vides. Dans certains foyers, les parents ont continué à travailler à distance et les enfants avaient cours à l'ordinateur. La famille, qui s'est réfugiée à Tavolara, a réussi à passer de très bons moments malgré la pandémie.

Au cours de la première vague de la pandémie, médecins et infirmiers traitaient presque exclusivement des patients atteints de Covid et cherchaient à tout prix à être proches d'eux dans les moments les plus difficiles.

Bergame est l'une des villes les plus touchées par le Covid depuis le début de la pandémie. Les témoignages de cette vidéo parlent des nombreux morts et des nombreux malades qui, à un moment donné, ne trouvaient plus de place dans les cimetières et dans les hôpitaux.

Certaines filles amusent leurs voisins en chantant et en jouant de la guitare sur leur balcon. Une autre fille passe son confinement seule et les gens lui manquent beaucoup. Plusieurs familles s'occupent en faisant du sport entre quatre murs et une femme se rend à l'hôpital pour accoucher.

Pendant la pandémie, des bébés ont continué à naître dans les hôpitaux, mais de nombreuses personnes âgées ont trouvé la mort, seules, sans leurs proches à leurs côtés. Les médecins devaient souvent faire le choix terrible de soigner un patient plutôt qu'un autre à cause du manque de matériel.

Pendant le confinement de 2020, lorsque nous avons été contraints de laisser les villes désertes, certains animaux se sont sentis libres de reconquérir leur espace.

À Milan et dans d'autres villes d'Italie, certaines associations ont organisé des collectes de nourriture devant les supermarchés pour aider les personnes qui n'avaient plus d'argent pour faire leurs courses. Une dame est interviewée devant le Pio Albergo Trivulzio, la maison de retraite historique milanaise qui a été le protagoniste de centaines de décès lors de la première vague du coronavirus.

En quarantaine, les gens célébraient les anniversaires, les remises de diplômes et faisaient des demandes en mariage à travers l'écran d'un téléphone portable. Ceux qui travaillaient à l'hôpital, en contact avec les patients atteint de Covid, ont dû changer certaines habitudes à la maison, par peur de contaminer leurs proches.

Comment les Italiens ont-ils fêté Pâques l'année deux mille vingt? Nombreux sont restés seuls, d'autres ont cuisiné et apporté des friandises à leurs voisins ou partagé du vin et du café.

Le 25 avril, l'Italie célèbre la libération du nazi-fascisme, mais en 2020, les Italiens ont fêté cela chez eux en chantant sur les balcons, tandis que les places d'Italie sont restées vides. Quelques jours plus tard, le 4 mai exactement, la phase 2 a commencé: les Italiens ont pu revoir leurs familles.