Cachée parmi les bâtiments médiévaux de Lecce, l'église de San Matteo est l'un des édifices qui représente le mieux la splendeur du baroque de Lecce.

Le charme de la Piazza Falconieri donne à quiconque s'y promène l'impression d'être dans un musée en plein air, avec les figures qui ornent le Palazzo Marrese et cela, sans compter la façade impressionnante de l'église Santa Croce.

L'Empire romain a profité de l'excellente position géographique des Pouilles pour construire une route reliant Rome à Brindisi. En outre, un bel amphithéâtre, situé sur la Piazza Sant'Oronzo, est le monument le plus expressif de l'importance atteinte par Lupiae, l'ancienne ville romaine de Lecce.

Lecce abrite le Monastère des Olivétains, un ancien édifice religieux commandé par Tancrède d'Altavilla et confié ensuite aux moines bénédictins. Le cloître de cet édifice a été embelli par l'ajout d'un puits à auvent. Après d'autres modifications, le bâtiment, confié à l'Université de Lecce, a été restauré et transformé en centre culturel.

Le monastère vante un ample escalier qui remonte au XVIIIe siècle et plusieurs décorations dont une, réalisée au fusain. Il a connu plusieurs transformations avant de devenir l'un des sièges de l'Université du Salento.

Nous retournons au cœur du centre historique de Lecce, dans le cadre baroque raffiné de la Piazza Duomo, annoncée par les Propylées à l'entrée. Une place qui éblouit littéralement par les tons chauds de la pierre de Lecce qui recouvre les édifices.

En 1693, un terrible tremblement de terre a frappé le sud-est de la Sicile, détruisant de nombreuses villes, dont Noto. Les survivants ont reconstruit la ville sous la bannière du style baroque qui s'était déjà imposé en Sicile sous la domination espagnole.

À Noto, deux églises se font face, avec la particularité intéressante d'avoir été construites pour accueillir des bénédictines. L'une d'entre elles, l'église de Santa Chiara (Sainte Claire), est devenue l'un des plus importants exemples d'architecture baroque en Sicile.

Le Palazzo Nicolaci di Villadorata est l'une des plus grandes résidences privées de toute la ville de Noto. Construit au XVIIIe siècle dans le style baroque, c'était la résidence urbaine de la noble famille Nicolaci. Ses splendides balcons baroques, ainsi que la façade de l'église de Montevergine, constituent l'un des aperçus les plus caractéristiques de Noto.

Le Palazzo Nicolaci compte pas moins de quatre-vingt-dix salles. L'extraordinaire salle de bal est richement décorée, simulant une balustrade surmontée de colonnes latérales sur les murs. Au centre du plafond se trouve l'allégorie du char d'Apollon poursuivant l'Aurore. Une aile du Palazzo Nicolaci abrite aujourd'hui la bibliothèque municipale.

Le voyage à travers les villes baroques d'Italie se poursuit. Nous sommes à Modica, où le centre historique a également été entièrement reconstruit après le tremblement de terre de 1693. Aujourd'hui, se promener dans les rues de Modica signifie emprunter un itinéraire chargé d'histoire parmi les palais du baroque tardif, les églises aux escaliers majestueux et les grands chefs-d'œuvre.

Le tremblement de terre du Val di Noto a été suivi d'importants travaux de reconstruction qui ont remodelé l'aspect des lieux touchés par le séisme, modifiant radicalement leur forme. Aux façades droites, les architectes de l'époque préféraient les formes arrondies, sans négliger le style baroque qui était le modèle architectural pour la rénovation. Sa splendeur et sa sinuosité caractérisent l'urbanisme typique de villes comme Ragusa.

L'église Saint-Georges est considérée comme un véritable chef-d'œuvre que le monde entier admire, même si nous savons très peu de choses sur l'homme qui l'a créé: Rosario Gagliardi. Pour apprécier cette superbe construction il suffit d'observer l'extraordinaire dynamisme de la pierre qui représente le style baroque.

La chanson d'Ivano Fossati "Luna Diamante" (Lune diamant) interprétée par Mina fait partie de la bande originale du film "La dea fortuna" réalisé par Ferzan Özpetek en 2019.

Cette chanson interprétée par Mina parle de la frustration qu'éprouvent souvent les jeunes artistes prometteurs, qui se retrouvent face à une personne qui veut des compromis (le corbeau) et que cet artiste devra éviter.