La visite de la somptueuse villa commence. Entre le moderne et l'ancien, la vue d'incroyables beautés artistiques suscite de grandes émotions.

Continuons notre visite de la Villa Médicis, cette fois-ci à travers la vie du propriétaire Ferdinand Ier de Médicis et enfin, des pensionnaires musiciens de l'Académie au dix-neuvième siècle.

La Villa Médicis, ses mystères d'hier et d'aujourd'hui. Un trésor de création artistique dans la Ville éternelle.

Chaque coin de cette fascinante villa conserve les histoires de différentes époques. Dans cette partie nous allons découvrir celles de Messaline et Niobe.

Dans ce lieu si suggestif, le temps semble s'arrêter et les bustes en plâtre semblent s'animer. Le cardinal aimait chasser et avait une technique particulière pour capturer les oiseaux.

Découvrons maintenant deux des salles de la villa et continuons la visite en montant dans l'impressionante tour nord.

Éric de Chassey, directeur de l'Académie française à Rome (2009-2015), parle de la mission de la Villa Médicis et de comment l'art enrichit notre pensée et notre vie de tous les jours.

Le documentaire sur la vie de l'acteur et réalisateur italien Vittorio De Sica est raconté par Marco Paolini. Pendant l'occupation nazie de l'Italie, Vittorio De Sica tourne un film à Rome. Il est emmené par une patrouille au quartier général allemand.

Vittorio De Sica a fait beaucoup de cinéma, aussi bien en tant qu'acteur qu'en tant que réalisateur, et à chaque fois il a fait mouche. Cependant, les critiques n'ont salué que ses comédies et n'ont pas apprécié ses films plus engagés. Pendant les tournages, Vittorio De Sica était vraiment doué pour diriger les acteurs, avec lesquels il riait, dansait, pleurait et chantait.

L'industrie cinématographique a été mise à l'épreuve par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. À San Lorenzo, Maria tourne un film lorsque les bombes commencent à tomber et que tout le monde se met à l'abri. Vittorio De Sica court instinctivement à la rencontre de la femme qu'il aime.

La Porte du ciel est le film qui a permis à De Sica de rester à Rome au lieu d'aller à Venise où il était demandé aux réalisateurs de tourner des films de propagande, censés revigorer le régime fasciste de Salò. Ce film, dont le scénario a été écrit par Maria Mercader et Zavattini, raconte l'histoire de malades qui prennent le train blanc pour se rendre au sanctuaire de Lorette, où ils espèrent recevoir un miracle.

De Sica trouve un moyen d'aider les personnes démunies en les faisant travailler pour réaliser son film. Avec la police fasciste toujours à leurs trousses et l'obligation de couvre-feu, il n'est pas facile pour l'équipe du film de poursuivre le tournage.

Les dernières scènes du film La Porte du ciel sont filmées à l'intérieur de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. Il s'agit d'une église et dehors, Rome est encore occupée par les Nazis, l'équipe est donc contrainte de suivre des règles très strictes et les frères supervisent le tournage.

Pendant le tournage de La Porte du ciel, De Sica a été confronté à des épisodes risqués face aux troupes allemandes et a réussi à se sauver grâce à sa ruse. L'équipe reste à l'abri dans la basilique, mais le comportement de tous est loin d'être approprié pour un lieu sacré. On apprend même qu'à la même période Fellini s'est sauvé de peu, lui aussi.

Le 23 mars 1944, les Gruppi di Azione Patriottica attaquent une compagnie de Polizei SS dans la Via Rasella à Rome. En représailles, le lendemain, un peloton allemand exécute 335 Italiens à l'Ardéatine de la Fosse. Les acteurs qui jouaient au théâtre Quattro Fontane en sont témoins, mais trouvent un moyen de se sauver. De Sica est ensuite convoqué par un général fasciste qui lui demande des explications sur le calendrier de son film et sur les membres de son équipe.