Professeur d'astronomie à l'Université de Trieste pendant près de trente ans, Margherita Hack a été la première femme italienne à diriger l'Observatoire Astronomique de Trieste. Par son dynamisme et son pragmatisme sans détours, elle encouragea beaucoup de jeunes filles à s'inscrire dans des matières considérées autrefois l'exclusivité des hommes.

Margherita Hack était une femme qui ne se souciait pas des apparences, mais plutôt de la substance et, surtout, de la connaissance. Elle n'était pas attirée par le monde matériel et en était heureuse. De petites anecdotes racontées par ceux qui l'ont connue nous permettent de mieux cerner son caractère.

Quand Margherita était jeune, elle a gagné de nombreuses compétitions en athlétisme, se démarquant surtout en saut en longueur et en saut en hauteur. Sa grande passion jusqu'à un âge avancé a été le vélo.

Margherita était au lycée sous le régime fasciste, il lui arriva de manifester ouvertement sa désapprobation face à ce nouvel ordre politique, ce qui lui valu d'être expulsée de l'école pendant un mois.

Magherita et Aldo se sont connus enfants, à Florence au parc, et se sont vraiment liés d'amitié et d'amour à l'université. Il ne se sont jamais quittés et Aldo a toujours aidé et encouragé Margherita dans son travail de divulgatrice scientifique.

Aldo et Margherita : Lui, érudit, elle, scientifique, mais leurs chemins se sont croisés sans jamais se séparer. Ils partageaient tous deux une passion pour le sport et le vélo.

Margherita Hack savait être claire dans l'exposé de ses découvertes, et pour cela, son langage plaisait tant aux enfants qu'aux experts scientifiques.

Margherita Hack la scientifique et Andrea Camilleri l'écrivain parlent avec engagement de thèmes qui leur tiennent à cœur. Ce sont deux personnalités extraordinaires qui disent publiquement ce qu'ils pensent dans l'espoir de réveiller les mémoires et de changer le cours de l'Histoire.

D'autres traits de caractère de Margherita Hack émergent dans cette vidéo, elle avait un fort pouvoir de conviction et elle a été tentée d'entrer en politique. Elle aimait taquiner son prochain, c'était un esprit libre et un esprit joueur.

On apprend cette fois que Margherita était une fan d'une série télévisée qu'elle considérait, malgré les apparences un peu niaises, très instructive. Francesca retrouve Eda et lui demande de raconter son expérience de vie d'adolescente vivant en compagnie d'un Prix Nobel sur le déclin.

Margherita Hack est interrogée ici sur son rapport à la foi. Elle dit librement être athée et explique sa vision de la vie et sa dévotion à la science et à la matière.

Eda raconte à Francesca les derniers moments de la vie de la scientifique et combien Margherita aimait Aldo malgré le regard différent qu'ils pouvaient porter sur les choses de la vie.

Margherita Hack a contribué tant au progrès scientifique qu'au progrès social. Comme héritage, elle laisse un grand intérêt que toujours plus de jeunes nourrissent pour la science et des noms de femmes scientifiques italiennes, importantes aujourd'hui pour leur travail et leurs découvertes.

Matarazzo et Calogiuri n'ont obtenu aucune information de Paolo Calandra, bien que Matarazzo ait peut-être trouvé un moyen de le convaincre de coopérer. Imma peut enfin consulter le dossier de la disparition de Domenico Bruno. Diana lui demande une faveur qu'elle ferait mieux de ne pas lui demander.

Ce premier épisode commence par une scène où Imma fait un rêve explicitement osé dans lequel Calogiuri est impliqué.