Pendant le tournage de La Porte du ciel, De Sica a été confronté à des épisodes risqués face aux troupes allemandes et a réussi à se sauver grâce à sa ruse. L'équipe reste à l'abri dans la basilique, mais le comportement de tous est loin d'être approprié pour un lieu sacré. On apprend même qu'à la même période Fellini s'est sauvé de peu, lui aussi.

Margherita Hack était une femme qui ne se souciait pas des apparences, mais plutôt de la substance et, surtout, de la connaissance. Elle n'était pas attirée par le monde matériel et en était heureuse. De petites anecdotes racontées par ceux qui l'ont connue nous permettent de mieux cerner son caractère.

Cloe ne veut plus rester à l'hôpital et Giuseppe l'emmène chez lui, mais sa sœur n'approuve pas cette décision car la présence de Cloe dans leur maison pourrait nuire à sa réputation.

Les dernières scènes du film La Porte du ciel sont filmées à l'intérieur de la basilique Saint-Paul-hors-les-murs. Il s'agit d'une église et dehors, Rome est encore occupée par les Nazis, l'équipe est donc contrainte de suivre des règles très strictes et les frères supervisent le tournage.

Professeur d'astronomie à l'Université de Trieste pendant près de trente ans, Margherita Hack a été la première femme italienne à diriger l'Observatoire Astronomique de Trieste. Par son dynamisme et son pragmatisme sans détours, elle encouragea beaucoup de jeunes filles à s'inscrire dans des matières considérées autrefois l'exclusivité des hommes.

Giuseppe aimerait passer du temps avec Elena, mais il y a une urgence à l'hôpital. Cloe abandonne son enfant devant une église et, peu après, se sent mal. À l'hôpital, c'est Giuseppe qui la soignera et sera à ses côtés à son réveil.

De Sica trouve un moyen d'aider les personnes démunies en les faisant travailler pour réaliser son film. Avec la police fasciste toujours à leurs trousses et l'obligation de couvre-feu, il n'est pas facile pour l'équipe du film de poursuivre le tournage.

Margherita Hack était invitée sur les plateaux de télévision pour parler de son travail. C'est ainsi qu'Eda s'est passionnée pour les recherches de la scientifique hors pair. L'astrophysicienne n'a pas eu des débuts faciles, on lui a mis des bâtons dans les roues, mais elle a trouvé le courage de se rebeller et de poursuivre sa voie en devenant un exemple pour beaucoup de jeunes italiennes.

La Porte du ciel est le film qui a permis à De Sica de rester à Rome au lieu d'aller à Venise où il était demandé aux réalisateurs de tourner des films de propagande, censés revigorer le régime fasciste de Salò. Ce film, dont le scénario a été écrit par Maria Mercader et Zavattini, raconte l'histoire de malades qui prennent le train blanc pour se rendre au sanctuaire de Lorette, où ils espèrent recevoir un miracle.

À cause d'un incident technique la voiture de Francesca Inaudi ne redémarre plus. Elle se retrouve à devoir demander de l'aide à Eda Gjergo qui travaille dans ce qui s'avère être un observatoire. Un nouveau voyage s'annonce autour de la personnalité de l'astrophysicienne et activiste italienne Margherita Hack qu'Eda connaissait bien.

Moscati promet d'aider les pauvres à se faire soigner pour éviter une épidémie de choléra. Il essaie de calmer les foules et de leur expliquer la situation.

L'industrie cinématographique a été mise à l'épreuve par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale. À San Lorenzo, Maria tourne un film lorsque les bombes commencent à tomber et que tout le monde se met à l'abri. Vittorio De Sica court instinctivement à la rencontre de la femme qu'il aime.

Nous voici arrivés au terme du documentaire sur Rita Levi Montalcini. Il nous reste à prendre exemple sur les valeurs qui étaient les siennes, toujours à l'écoute du prochain, curieuse et éclairée.

Vittorio De Sica a fait beaucoup de cinéma, aussi bien en tant qu'acteur qu'en tant que réalisateur, et à chaque fois il a fait mouche. Cependant, les critiques n'ont salué que ses comédies et n'ont pas apprécié ses films plus engagés. Pendant les tournages, Vittorio De Sica était vraiment doué pour diriger les acteurs, avec lesquels il riait, dansait, pleurait et chantait.

Dans les dernières années de sa vie, Rita Levi Montalcini était fragile mais avec un esprit vital et combatif jusqu'à la fin. Elle a également été qualifiée d'icône de la féminité.

Le choléra continue de faire des victimes et Moscati est toujours prêt à aider les malades et les plus faibles, même si cela signifie aller à l'encontre des décisions du gouvernement.

Le documentaire sur la vie de l'acteur et réalisateur italien Vittorio De Sica est raconté par Marco Paolini. Pendant l'occupation nazie de l'Italie, Vittorio De Sica tourne un film à Rome. Il est emmené par une patrouille au quartier général allemand.

Rita Levi Montalcini est nommée sénateur à vie et son engagement politique s’avérera être le reflet de son intégrité. Bien qu'en raison de son grand âge elle ait l'air si frêle, ses proches continuent d'admirer la cohérence de ses idées et sa ténacité devant l'adversité.

Au cinéma, Elena est impressionnée par la projection du film. Giuseppe arrive à l'hôpital avec Vincenzo et invite sœur Helga à prévenir la préfecture pour éviter une épidémie de choléra.

Les proches de Rita Levi Montalcini la décrivent comme une femme qui était plutôt réservée, mais avec l'âge et l'expérience elle savait aussi être directe voire irrévérencieuse. En compagnie des hommes elle savait afficher une certaine coquetterie.

Quand on travaille avec dévouement et passion, un jour les résultats s'offrent à nous. Rien ne peut être considéré comme une perte de temps. La scientifique Prix Nobel n'a pas fait de sacrifices, elle a choisi la voie de la Science sans jamais regarder derrière soi et en fermant les yeux devant les difficultés.

Cloe se précipite chez Giorgio pour lui annoncer ce qu'elle a découvert, mais sa réaction n'est pas celle qu'elle attend. Umberto part à la recherche de Moscati qui se rend à la fête où Elena l'attend, mais un soupçon sur la mort d'un patient lui fait changer ses plans.

Rita est dans la vie de tous les jours une personne respectable, mais simple et avec un certain sens de l'humour, en conséquence à la cérémonie du Prix Nobel elle n'était pas fort à son aise. Le jour le plus important à ses yeux reste le jour de la grande découverte.

La mort du petit Aniello cause à Giuseppe une grande souffrance et remet profondément en cause son rôle de médecin, impuissant face à de tels malheurs. Mais cette même souffrance a renforcé sa vocation et l'a ramené à l'hôpital auprès des malades.